LES RUMEURS

Histoire de taverne :

On dit dans les tavernes et aux haltes des routes que le chef de la noble maison des Marches Grises, dont l'étendard porte un dragon noir au soleil d'or, serait désormais la proie cherchée par des mains perfides : un prix a été posé sur sa tête par ces ennemis tapis dans l'ombre. Pourtant, les verres trinquent à voix basse quand son nom se murmure, comme si prononcer trop fort pouvait attirer la mauvaise fortune.

Les conteurs ajoutent, la voix basse et l'oeil amusé, que ces barons fourbes ignorent la colère qui s'éveille : ils achètent la nuit pour un peu d'or, et préparent sans le savoir leur châtiment. Les étoiles elles-mêmes, disent certains, se détourneraient pour mieux regarder le rideau se lever sur leur disgrâce.

Bientôt, jurent les plus superstitieux, le tonnerre fera entendre son verdict : non point par la loi des hommes, mais par la justice qui ne se rend qu'une fois, implacable et pure. Alors les rires des tavernes se changeront en cris, et les épées des Marches Grises, sous le dragon noir au soleil d'or, brilleront comme la sentence des anciens dieux.

Il se murmure que l’Église cherche un homme d’exception.

Pas un simple soldat, ni un tueur de contrat, mais un mercenaire de haute vertu, choisi pour devenir la garde suisse de l'église — un protecteur de l’autel plus que des pierres.

On dit que la Mère Supérieure veut un homme sans rancune, ni haine, ni dette. Un esprit capable d’obéir sans flatter, de protéger sans juger. Il devra jurer fidélité non à un nom, mais à une idée : celle de la lumière, de la neutralité et de l’équilibre.

L’Église promet en retour ce qu’elle offre rarement : la reconnaissance, la considération, et une générosité à la hauteur du dévouement.
Car servir l’Église, ce n’est pas s’appauvrir — c’est gagner l’honneur d’être utile à ce qui dépasse les royaumes et les couronnes.

Ceux qui prétendent connaître les couloirs de Farmatyr affirment que la Mère Supérieure ne cherche pas un bras, mais une âme solide.

Quiconque répondra à cet appel devra être aussi droit que son épée, et aussi silencieux que la foi.

De vagues rumeurs se font l'écho d'une bataille de nains quelque part dans les contreforts de Dramen qui jouxtent Mitsokaï...

L'écho du pantin

De notre rapporteur en visite à l'atelier de marionnettes.

Un récent et tragique accident illustre les dangers encourus par les manipulateurs de marionnettes et un rappel de précautions élémentaires s'imposent.
- Les ficelles doivent toujours être en bon état et remplacées régulièrement.
- Repérez attentivement quelle ficelle commande quoi (ficelle bras droit, bras gauche, jambe droite et jambe gauche). Une inversion des ficelles peut avoir des conséquences tragiques.
- Ne marchez pas sur les ficelles !
- Enfin portez un casque (on ne sait jamais)

On raconte que certains utiliseraient de bien triste manœuvres poir triompher. A défaut de gagner honorablement.

D'aprés les dires de certains, Sire Golrik Ecuyer de Macblod aurait péri en massif (200) en Dramen lors d'un affrontement avec Sire Brydad Mercenaire .

Sire Brydad Mercenaire aurait gracié Sire Golrik Ecuyer de Macblod en massif (200) en Dramen.

Il semblerait que la preuve précède la démonstration.

Patch échange avec Batikoma, et Golrik fait un résumé de l'échange à Patch (qui est celui qui a échangé avec Batikoma).
Quel mot l'écuyer ne comprend pas ?
Il suffit de savoir lire, pourtant.

Sire Patch le hardi,Roi de Nizawa aurait enlevé la vie de Sire Laissemoiminscrireko Mercenaire en Mont de Malt(57) en Erylyn.

On raconte qu'avant de faire des suppositions hâtives, il convient de bien payer ses espions afin qu'ils rapportent à leur maître la totalité des missives échangées. Les rumeurs propagées par Vadenorn ne feraient que le ridiculiser en place publique.