LES RUMEURS

Sire Viknar le cruel,Roi de Nizawa aurait enlevé la vie de Dame Amicie la pieuse,Mère supérieure de Nidafell en mont de Tampeï(44) en Mitsokaï.
Ca, c'est un fait.

Patch de Farum continue d’affirmer que l’assassinat de Viknar relèverait de la légitime défense.
Ca, c'est du récit (et cela n'en est pas une réalité pour autant).

Exemple à l'usage des "érudits qui demandent des précisions" (qui sont donc des ignorants, en fait !)

Les érudits le sont et n'ont pas besoin de précision.
En demander suffit en soit au révisionnisme.

Quand il suffit de savoir lire pour comprendre, à défaut d'apprendre.
Il ne faut jamais confondre un prétendu récit de la réalité avec les faits, qui eux, sont factuels.

Le peuple de Kald se demande bien de quel révisionnisme l'est aurait fait. Les récits sont le reflet de la réalité. Les érudits demandent des précisions.

On raconte que le métamensonge et le révisionnisme sont les armes des lâches.
Dès lors, pourquoi le camp de l'est se demande pourquoi il fait face a autant de haine et d'insulteS ?

On raconte que les mots sont les armes des lâches. pourquoi le camp de l'est fait face a autant de haine et d'insulte.

On raconte que Marie, fidèle a ses croyances sur le pardon et la repentance est prête a pardonner l'acte de Viknar s'il s'excuse sincèrement. L'Eglise n'a pas vocation au conflit et souhaiterait la paix.

Viknar et sa lignée (en comptant celle de ses pantins) ne sont que des no name qui n'aurait jamais survécu dans un autre environnement que celui de ce Kald vierge. Il n'y a rien d'autre à savoir de plus inutile de cherche dans les archives.

il se raconte que l'on ne sait rien des lignées officielles de Patch, Viknar et Haltogar.
Reste t'il des archives dans les ruines de l'église ou la mémoire d'un érudit ?

Par assassinat de Viknar il faut comprendre que c'est la forme active.
Assassinat de Viknar ... "SUR AMICIE".

Pour les 3 singes qui vont encore parler de détails plutôt que du fond.

Merci.
bisou.

Dans les tavernes de Kald, des ports de Dorasterre aux cols de Mitsokaï, une même incompréhension circule, lourde et persistante.

Patch de Farum continue d’affirmer que l’assassinat de Viknar relèverait de la légitime défense.

Ceux qui savent compter froncent les sourcils.

Car enfin, depuis quand la légitime défense s’exerce-t-elle :

contre un inquisiteur dûment annoncé,

mandaté par une Eglise qui n’était pas en guerre,

traversant des terres avec autorisation,

sans attaque préalable,

sans ultimatum,

sans déclaration d’hostilité ?

Les anciens rappellent une règle simple, enseignée bien avant les royaumes actuels :
la légitime défense suppose un danger immédiat, réel et proportionné.
Or Amicie n’attaquait pas. Elle enquêtait.

Un détail, pourtant, revient dans les conversations les plus informées.

On murmure qu’au fond, Viknar possédait bien des hérétiques dans ses rangs.
Amicie elle-même en aurait fait rapport : sorcières, persifleurs, agitateurs.
Bref, une armée digne d’un cruel, disent certains — mais précisément pour cela, relevant du jugement de l’Eglise, non de l’assassinat.

La supercherie apparaît alors pour ce qu’elle est :
requalifier un meurtre politique en acte défensif, afin d’éviter d’en assumer la responsabilité.

Et aujourd’hui, comme par hasard, l’Est souhaite s’emparer des terres de l’Eglise.

Dans les tavernes, on lève les sourcils.
« Étrange coïncidence », disent les plus polis.
« Aveu à ciel ouvert », murmurent les autres.

Les tyrans de l’Est seraient-ils enfin à découvert ?

Déjà, certains ironisent sur la suite :
dans leur grande miséricorde, ils proposeront bientôt des terres à droite et à gauche,
pour dynamiser Kald,
pour le bien des autres,
pour l’équilibre du monde.

Les anciens préviennent alors, à voix basse :
« N’acceptez rien de ce qui naît d’un assassinat maquillé en vertu. »

Car à Kald, chacun sait que le temps est parfois plus tranchant que l’acier.
Les royaumes passent.
Les méthodes demeurent.
Et ce qui est pris par la ruse finit toujours par être repris autrement.

Ainsi naît la rumeur, insistante et corrosive :
ce jour-là, ce n’est pas un ennemi qui fut abattu,
mais un témoin devenu trop encombrant.

Et lorsque le pouvoir appelle légitime défense ce qui ressemble à une peur,
ce n’est jamais le début de la paix,
mais toujours celui du mensonge.