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Vie et Fin de la Sainte Ligue Renaissante

<enl2>A</enl2>près plus de 300 ans d'existence, la Sainte Ligue Renaissante, symbole de paix et de piété a aujourd'hui été dissoute afin de permettre la création du Nouveau Monde.

<enl>D</enl>ans les années 180/190, une première communauté, la Sainte Ligue, protectrice des pays du Nord-Est fut détruite par un groupe de seigneurs belliqueux dirigés par le sire Everest. Mais les fidèles membres de la Ligue ne l’entendirent pas de cette façon et créèrent la Sainte Ligue Renaissante, directement née des cendres de la première. Ils s’installèrent à l’Ouest de Fall Kirk et au Nord de Gallica. Se jurant de ne jamais commettre aucun acte hostile mais, au contraire, de protéger le peuple de Kald et de le soulager du fardeau que font peser sur elle une petite poignée de nobles ambitieux. Après la Grande Guerre où elle prit une part très minime, la SLR fut chassée de Gallica par l’ex-Katana Voldred et par la Guilde des Dragons en Fall Kirk. Alors guidée par l’Évêque Kenshiro, la SLR alla se réfugier en Brastoven, pays jugé sans intérêt et que personne ne revendiquait. Après la fin de tout combat et quelque temps à demeurer à l’écart du monde, la Sainte Ligue se remit au travail, renvoyant ses prêtres aux quatre coins du monde afin de transmettre la divine parole. La fin de son isolation politique fut si radicale durant les années 270 que Kenshiro conclu une alliance totale avec la Ligue Réformée de Britéria alors dirigée par Philian et Lestat: en effet, la SLR et la LR devinrent des communautés sœurs, l’une regroupant les prêtres, l’autres les nobles chargés de les défendre et de les financer.

<enl>M</enl>ais alors que la SLR s’épanouissait enfin, ces beaux jours s’éteignirent subitement. L’ombre de l’Érylyn approchait. La smala s’était ralliée dans le Glaive d’Érylyn et avait déjà envahi tout le Sud et l’Est de Kald. Une fois l’empire dragons au Nord écroulé, tous les yeux se retournèrent vers les deux Ligues à l’Ouest dont le ridicule territoire ne pouvait espérer subsister. Les guerriers britériens étant partis en masse pour la Croisade de Terre-Neuve contre les tartans ou en Tchalan pour défendre la Résistance, les derniers effectifs furent facilement défaits par l’Erylyn qui vient à bout de la LR en 3 mois ; le temps d’une attaque éclaire. En ce qui concerne la Sainte Ligue, Habs, nouveau leader de la SLR, avait déjà pris les devant, et, trahissant la parole de la SLR, avait déjà conclu un accord de paix avec Dame Illyria, Reine du Glaive. Cette trahison de la SLR qui demeura sujette de dispute entre les membres de la Ligue, permis cependant la survie de la communauté, et même, son apogée.

<enl>A</enl>u début du IVème siècle, La Guerre Impériale s’intensifiant partout, les puissances délaissèrent la religion pour se consacrer uniquement à la guerre, la SLR faisait des messes à tous, cela leur suffisaient. Cela permit également à la Ligue de se garantir le contrôle de l’Église tout en se reforgeant une excellente image. Et en effet, bientôt, tous les hauts membres religieux devinrent de la Ligue, garantissant l’indépendance de l’Église hors du conflit. Mais la SLR devient une communauté indissociable de l’Église elle-même. Quiconque désirait devenir prêtre devait avoir l’aval de la SLR. Et lorsque l’ancienne loi sur les excommunications vis-à-vis des suzerainetés revint en application, la SLR devint indispensable au bon fonctionnement de tout Kald ! Mais sa nouvelle puissance ne lui attira pas que de bons amis. Le Cardinal Habs, leader de la Sainte Ligue Renaissante, sans doute trop orgueilleux et trop fier de la puissance de sa communauté, commença à en exiger un peu trop des autres. Il fit payer le prix fort aux autres communautés pour les pardons: chaque personne voulant être pardonnée (tous les suzerains à l‘époque, surpris par la réforme des excommunions) devait débourser 60 000 000 de couronnes minimums pour financer le plébiscite du Cardinal qui aura accordé le pardon et 20 provinces pour la Ligue, lourd tribut lors d’une guerre mondiale. Ce nouvel édit religieux était inadmissible, notamment pour les éryliens. Alors qu’ils contrôlaient tout le vieux continent, ils avaient laissé la SLR agrandir son territoire partout à sa guise. Chaque Cardinal contrôlait plus de 100 provinces, plus de 40 supplémentaires minimum par Archiprêtre sans compter le domaine du Prince Abercrombie, suzerain de la SLR qui contrôlait plus de la moitié de Varalind tout Brastoven et une centaine de fiefs disséminés un peu partout. La SLR s’était déjà construite un empire dans l’Empire mais en exigeait encore davantage. Ne pouvant faire autrement, les communautés belligérantes durent accepter les exigences de la Ligue. Mais le Seigneur en avait décidé autrement, et il fit comprendre sa colère envers une communauté qui avait depuis bien longtemps outrepassé ses droits et oublié ses idéaux originaux.

<enl>A</enl>u pardon de Diabolic, ce suzerain de l’Empire paya le plébiscite comme convenu et fit don de 20 provinces à Abercrombie. Mais contrairement à ce qu’exigeait Habs, il donna 20 terres partagées dans de nombreux pays différents au lieu de fournir une baronnie bien structurée. Le Cardinal furieux en fit une affaire d’État et alla exiger des comptes à l’Empereur Willow exaspéré des affronts successifs que lui jetait la Sainte Ligue. Il n’en fit rien cependant. Mais Habs était décidé à montrer à tous le nouveau pouvoir de la Sainte Ligue Renaissante et que sa parole n’était pas à prendre à la légère. Le quasi-Pape fit excommunier l’Empereur ! Après de longues discutions, Willow fut finalement pardonné mais cet incident ouvrit les yeux du puissant prince. La Sainte Ligue était réellement indépendante, puissante et incontrôlable. Il fallait l’abattre pour la survie de l’Empire. Et… le pouvoir des excommunions entre les éryliens permettraient peut-être la fin de la guerre ?

<enl>V</enl>ers 310, les trois cardinaux de la Sainte Ligue furent exécutés à 2 mois d’intervalle. Les prêtres de la Sainte Ligue purent à peine comprendre ce qui se passait que les armées impériales étaient en Brastoven et le massacre qui s’en suivit resta à jamais graver dans les mémoires. Tandis qu’une 10 aine de prêtres avaient trahi la Ligue pour l’Empire, une vingtaine d’autres furent assassinés (2 seigneurs éryliens morts en échange).

<enl>A</enl>u bout du compte, cette victoire militaire écrasante et le succès du ralliement de plusieurs religieux fut une défaite. De nombreux seigneurs au seins même de l’Empire s’opposèrent aux actions de l’Empereur contre la SLR, parfois jusqu’à rejoindre l’Alliance. Mais le pire restait à venir: L’Église ne tomba pas aux mains de l’Erylyn. Mathilde, Sous-Diconesse, dernière haute religieuse et donc de la Sainte Ligue, fut préservée du massacre et la SL. Elle conserva, à l’aide du Levant de Terre-Neuve, le contrôle de l’Église qui devint pour la première fois une arme de guerre. La religion permit finalement la victoire de l’Alliance sur l’Empire Érylien en grande partie donc grâce à la SLR… mais elle fut loin d’être remerciée. Avec la disparition de Mathilde et la mort successive des grands religieux de la SLR lors des attaques suicides d’éryliens, il ne restait que le cardinal Yriel comme représentant de la Ligue dans les hautes sphères religieuses alors contrôlées par le Levant et les Dragons qui s’arrangèrent bien pour éviter un troisième concurrent indépendant. De plus, la Ligue ne pu retrouver l’intégrité de son territoire, à savoir Brastoven, à l’inverse des Résistants, des dragons et du Levant. La nouvelle puissance montante du moment était les Stipendiers de la Rose, dirigés par le cruel Ibn Rushd descendance d’Ertza. Sa communauté contrôlait un immense territoire dont Brastoven faisait parti et il ne comptait sûrement pas rendre un pays, même nordique, à une Ligue qu’il détestait pour les idéaux pacifiques qu’elle prônait. Au contraire, il fit exécuter Yriel et tenta d’anéantir la pieuse Ligue. Les alliés de celle-ci refusèrent de s’opposer à Ibn Rushd. Lassés de la guerre, ils ne voulaient reprendre les armes ; même pour la communauté qui leur avait quasiment offert la victoire. Ils allèrent parfois jusqu’à exécuter un sire de la SLR pour garantir de bonnes relations avec les stipendiers. Le Levant « toléra » tout de même la présence de membres de la Sainte Ligue sur ses terres, en échange de messes tandis que le moindre acte autre que lesdites messes étaient punis de mort. Heureusement, cette quasi-servitude ne le resta que peu de temps. Une coalition Fidèles/Levant eut raison de l’empire stipendier et les leaders Fidèles, rendirent Brastoven à la SLR vers 350/360. Le martyr passé, la SLR pu reprendre sa vie d’autrefois. Tandis que les Guerres Invasionnistes avaient lieu à l’Est, la Ligue dirigée par le père Iriel redressait sa situation, retrouva un Cardinal et renvoya à nouveau ses prêtres à travers tout le Monde connu. Elle pouvait à nouveau prôner la paix et transmettre à tous la parole divine.

<enl>S</enl>on histoire aurait pu en rester là si dans les années 380 les Pirates de Pekelo et notamment Winbow n’était pas venu de Tchalan pour piller Brastoven, sans cesse, rabaissant une Ligue qui redressait enfin la tête. Le nouveau Cardinal ne survécu pas un an, à croire que le sort s’acharnait. Heureusement pour la Ligue, (attention lisez attentivement) les Pirates étaient les alliés des Fidèles, qui étaient en guerre contre la Meute qui était l’alliés de la Légion Aiglée et des dragons qui étaient les alliés des levants qui étaient les alliés des résistants qui venaient de vaincre le Cénacle. Bref, l’Alliance anti-érylienne se reforma contre les Fidèles et donc, par la même occasion contre les Pirates de Pekelo. Leur ennemi vaincu à coup d’excommunication abusive, les dragons firent don des anciennes positions pirates à la SLR qui contrôlait alors Brastoven et Tchalan. Les membres de la SLR acceptèrent naïvement, heureux de pouvoir jouir de terres moins ingrates que les toundras gelés de Brastoven. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’était les problèmes que cela allait engendrer.

<enl>L</enl>es éryliens du Cénacle, la Meute et la Légion Aiglée avaient conclu un pacte secret visant à envahir le Monde, encore une tentative dumoins, et la Ligue était la toute première cible dans le collimateur de la Légion Aiglée. L’idée étant de sécuriser les îles par un conflit mineur et éviter que l’Alliance ne puissance s’y barricader une fois encore à l’avenir. En l’an 400, la Légion Aiglée attaqua la SLR. Heureusement, celle-ci était incroyablement bien préparée. Abandonnant la toge de prêtre pour pouvoir pleinement faire face à son adversaire non désiré, la SLR montra qu’elle n’était pas moins bonne guerrière qu’une autre communauté et tînt fièrement tête à la Légion, terrassant ladite communauté et envahissant même l’île de celle-ci: Ostrie. La Guerre de Cent venait de débuter, et de débuter sur une victoire de l’Alliance, la victoire de la Sainte Ligue. La Ligue n’était enfin plus une simple communauté secondaire de l’Alliance. Mais après plus de 10 ans à tenir sur leurs cailloux, les sires de la SLR sombrèrent face aux assauts répétés de la Meute. La SLR continua cependant le combat aux côtés de l’Alliance jusqu’à la trêve de 447 avec la guerre Meute/Cénacle.

<enl>L</enl>a SLR récupéra Brastoven mais avec en plus Varalind, pays réunis par Afee, nouveau leader de la SLR et descendance d’Habs. Malgré de nombreux accrochages avec les dragons qui revendiquaient le pays, la SLR resta dans l’Alliance jusqu’en 451. Date à laquelle les éryliens victorieux de la Meute reprirent leur assaut. Cette année, l’intégralité des membres de la Ligue exécutée par les éryliens, Afee jugea alors bon d’abandonner l’Alliance tout comme il avait autrefois abandonné la Ligue Réformée 170 ans plutôt. Cependant cette fois-ci l’opposition fut virulente. Les membres de la SLR voulaient ardemment poursuivre le combat. Mais Afee refusa de quitter son poste et renvoya tous les membres de la Ligue contre sa politique. Y compris des familles membres présentes depuis plusieurs siècles. La Sainte Ligue Renaissante, affaiblie jusqu’à 4 membres, tomba dans les abîmes de l’oubli. Tuer un prêtre de la SLR revenait au même que de tuer un indépendant. Cela n’avait aucune importance bien que la SL reprenait peu à peu des forces.

<enl>E</enl>n 482, une crise éclata entre L’Union Novéenne et la SLR au sujet de seigneurs ayant fuit l’Union. l’Union Novéenne dont la plupart des membres désiraient déjà la destruction de la SLR, employa la manière forte et firent assassiner la leader de la SLR, l’Évêque Chunky, descendance directe d’Afee. L’Union Novéenne étant ennemi des éryliens, Chunky se tourna vers ces derniers pour protéger la Ligue. Ainsi la Sainte Ligue Renaissante devint l’allié des éryliens de l’Axe de Thulé et du Cénacle de la Main Noire contre l’Union Novéenne puis la Guilde des Dragons. La SLR, à nouveau remilitarisée, reçu Varalind, Fall Kirk, Goréhendal et la moitié de Gallica de leur nouveaux et généreux partenaires. Et cette union s’affirma bel et bien bénéfique… Après 28 ans de nouveaux combats où les armées de la Ligue suivirent les éryliens dans leurs batailles, la SLR s’afficha parmi les communautés victorieuses de la Guerre de Cent Ans.

<enl>V</enl>ictorieuse au début, victorieuse à la fin, la Sainte Ligue Renaissante est une des gagnantes de la guerre, que ses détracteurs le veuillent ou non et nul doute que le Nouveau Monde dont elle est un des trois artisans, donnera une place de choix à ses fidèles.

<enl>B</enl>ien qu'elle ait participé contre son gré à de nombreuses guerres, la Ligue n'a jamais perdu de vue son but premier que de soulager les masses laborieuses exploitées, et elle a toujours tenté de la faire du mieux qu'elle pouvait.

Fière de son histoire, fière de ses idéaux, la SLR et ses prêtres n’ont jamais baissé les bras face aux pires difficultés et cette communauté restera à jamais graver dans les mémoires !

La SLR tient à remercier ses membres et anciens membres et tout particulièrement:

  • Saint Yriel, « Saint » signifie assez de chose,
  • Wiliemtwee l’idéaliste,
  • Angelface notre noble diplomate,
  • Wallace le cruel parmi les pieux
  • Kenshiro, notre grand guide,
  • Sarpedon le pas doué,
  • Mathilde, notre salut,
  • Marithèrese et ses exaspérations continues,
  • Abercrombie, notre Duc,
  • Alfilde, notre messie
  • Sophie, l’unique,
  • Eleogan, notre tête brûlée,
  • Hitarlo et ses passionnants délires,
  • Linbeckt et sa vaillance,
  • Salsina, notre créatrice,
  • Relesmort l’hospitalier,
  • Meldorian, qu’il soit béni,
  • Yramindel et notre renaissance,
  • Jeanhubert, paRce kon léme kom il é,
  • Luciferus, si si, il fut des nôtres,
  • Childebert, lui aussi, pas une blague,
  • Henimrod, Ledagonnier, Haelendil,… tous venus nous soutenir dans les îles,
  • Didymus et son esprit tordu, désespérément incompréhensible mais qui fut tout de même l’auteur des heures de gloire de la Ligue… et des pires…

Hélas, impossible de mettre tous ses vieux membres… il y en a trop… et les mains commencent à faiblir…

Une ultime et dernière note tout de même : Hiro et les autres ont été omis volontairement ! Qu’on puisse désirer la destruction de la communauté qu’on a soit même créé tient de l’absurdité pure, alors que celle-ci ne s’est jamais éloignée de ses idéaux de départ ! Allez brûler en enfer hérétiques !!

Sur ce, au nom du Créateur:

Longue Vie à La Sainte Ligue !!

<enl2>S</enl2><enl2>L</enl2><enl2>R</enl2>

histoire/rumeurs/sainte_ligue_renaissante.txt · Dernière modification: 2018/02/15 04:11 (modification externe)