<enl2>KALD</enl2>

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Année 447 à 500

<enl>D</enl>ans les temps anciens, les rares hommes vivaient dans d’abrupts massifs entourés d’un immense et infini océan. Vêtus de peau de bêtes, se nourrissant du peu qu’ils trouvaient sur les pentes escarpées, nos ancêtres vivaient au jour le jour, maudissant la nature ingrate. Cependant, selon notre Sainte l’Église, notre Créateur entendit les prières des anciens, et, dans son infinie sagesse, il offrit à son peuple une nouvelle terre d’accueil. An 0, la terre se mit à trembler sous la puissance du Créateur, des montagnes entières s’écroulèrent, recouvertes par un feu d’une chaleur inouïe ! Le feu de la terre ! La journée suivante, les hommes purent voir le spectacle de leur bénédiction divine: une terre plate venait d’être créée au milieu des massifs ! Gallica était la première terre des hommes. Les premiers à fouler cette terre découvrirent bientôt les joies d’une agriculture fertile, d’abondantes et riches forêts et des monts disséminés remplis de métal précieux. Le nombre d’habitants croissait tous les jours, à tel point qu’il finit par y avoir plus d’hommes en Gallica que dans tous les massifs réunis. Mais un tel peuplement exigeait une nouvelle organisation de la société. Les hommes se séparèrent alors en différentes catégories: les paysans, les plus nombreux, cultivaient la terre, exploitaient les forêts et creusaient les monts afin de fournir métal, bois et nourriture à tous. Les chevaliers, maniant les armes, protégeaient leurs congénères, et enfin, les prêtres qui s’occupaient à prier, afin de remercier le Créateur. Pour mieux se coordonner, les plus petits chevaliers se mettaient aux ordres des grands seigneurs tandis que les petits prêtres suivaient les ordres des grands cardinaux. Notre système féodal moderne était né. Au fil du temps, de nouvelles provinces furent offertes par le Créateur jusqu’à l’avènement d’un monde gigantesque dont les hommes s’empressèrent de conquérir. Conquérir le monde ! Voilà une phrase qui fait tourner et retourner le sang de tous les nobles ! Beaucoup ont essayé, les résultats furent plutôt désastreux. Mais dans cet ultime but, de nombreuses personnes se sont alliées, formant de grandes communautés. Généralement fondées sur une base nationaliste, de puissantes nations dominèrent le monde depuis sa création. Les Gallicéens, les Draminois, les Britériens, les Altreasiens, tous ont eu leurs heures de gloire. Cependant, après désormais cinq siècle et demi, ce sont les Éryliens les plus proches de la victoire finale. L’Alliance composée de la quasi-majorité des communautés de Kald, s’est opposée à l’hégémonie érylienne depuis deux siècles déjà. Et pourtant, après moult combats acharnés et plusieurs défaites de l’Erylyn, celle-ci est finalement sur le point de l’emporter… définitivement.

<enl>F</enl>aisons une nouvelle carte géopolitique des principales communautés de Kald de l’an 447:

-La Guilde des Dragons, pilier de l’Alliance, ex-superpuissance aujourd’hui affaiblie. La Guilde a profité du précédent affrontement des deux grandes entités de Kald pour récupérer une petite partie de son vieil empire: Fall Kirk, Goréhendal, Sartar, Olavenslok et Brodarshvan sont entre ses mains. Hélas, ces pays nordiques ne sont guère propices aux soulèvements des armées nécessaires pour contrer l’Erylyn. De plus, malgré quelques membres énergiques, la Guilde demeure une quasi-république à l’efficacité douteuse.


-La Sainte Ligue Renaissante est une communauté à tendance religieuse. Bien que membre de l’Alliance depuis l’an 400, la Sainte Ligue est souvent en confrontation avec la Guilde des Dragons. Ce conflit est dû à Varalind, le pays était dragon depuis sa conquête vers 270. Cependant, sire Afee, descendance du Cardinal Habs avec lequel la Ligue vu ses jours les plus glorieuses, est désormais le nouveau leader. Partisan d’une SLR neutre, il a repris lui-même Varalind avant les dragons, profitant du vide laissé par la Meute vaincue, et, en tant qu’également descendance du Prince Dought de Varalind mort juste avant la prise du pays par les dragons, il estime aussi y avoir des droits, lui, et la Ligue. Le tout créé de fortes tensions au sein de l’Alliance. La SLR détient également Brastoven.


-La Résistance est enfin de retour sur ses îles de l’Ouest après un bref temps d’errements. Ostrie, Tchalan mais aussi environ 2/3 de Dorasterre lui sont ralliés. De l’Alliance, c’est désormais elle la plus téméraire grâce à l’arrivée de nombreux ex-loups de la Meute déchue. Ses membres expérimentés et ses armées renforcées à grands coups de Chélonie sont un réel danger pour l’empire érylien.
 L’Ordre du Temple est une ancienne communauté secrète fondée par de vieilles familles britériennes et notamment la famille Fredegar. Elle trouve désormais à sa tête dame Andorwen. Elle est partisane d’un retour aux vieilles valeurs chevaleresques oubliées depuis au moins 250 ans et du retour au pluralisme Kaldéen. Elle rejoint donc rapidement l’Alliance face à la menace érylienne. Les dragons leur ont déjà cédé en gage de bonne amitié un duché en Sartar.


-L’Axe de Thulé, communauté érylienne, considérée comme la plus extrémiste, elle a reçu Britéria, 1/3 de Dorasterre, Altreas et Abéda après la victoire contre la Meute, en plus d’Al Razzim et de Caledra. Son chef incontesté et incontestable, Lucifer, tient les siens d’une main de fer et affirme haut et forts l’indépendance de l’Axe sur son cousin de la Main Noire.


-Le Cénacle de la Main Noire, la plus grande et la plus puissante des communautés éryliennes. Le Cénacle domine un gigantesque territoire s’étalant sur Erylyn, Dramen, Gallica, Mitsokaï, Yrédia et… tout Terre-Neuve. Soit un total de 14 pays. Le Cénacle vient de triompher de la Meute. Nul doute qu’après une si belle victoire, ils vont en rester là. Ils comptent bien achever la guerre qui a commencé depuis l’an 400 mais dont le réel grand conflit date du troisième siècle ! L’Alliance aurait pu en venir à bout en s’alliant avec la Meute au moment opportun, mais désormais, la chétive Alliance aura bien du mal à contrer une fois de plus l’immortelle Erylyn. La victoire finale est peut-être enfin arrivée !

<enl>A</enl>n 447, c’est donc une Alliance fragile et divisée, basée sur les plus mauvaises terres, qui doit s’opposer au plus grand empire du monde, s’étendant des vallons britériens aux plaines de Midostère. Les Éryliens regroupent leur force, prêts à lancer l’assaut décisif. Afin d’obliger l’Alliance à provoquer le conflit, les éryliens usent de leurs tactiques traditionnelles : la provocation. Un des domaines où ils sont de loin les meilleurs. En Dorasterre, la Résistance contrôle l’équivalent des deux tiers du territoire, or l’ancien contrat Meute/Alliance stipulait que l’Alliance devait recevoir la moitié du pays. L’Axe affirme donc qu’1/6ème supplémentaire des fiefs doit lui revenir. Bien entendu, sans se concerter avec leur voisin, les forces de l’Axe prennent par la force les quelques jungles, tuant des milliers de paysans. Il s’en est fallu de peu pour que les seigneurs de la Résistance répliquent immédiatement, mais les dragons insistèrent pour éviter le conflit. Les éryliens ont obtenu gains de cause, mais enragent pourtant…

Parallèlement, l’Erylyn voit dans les divergences Dragons/SLR un réel signe de changement dans la Sainte Ligue, et peut-être une opportunité de lui faire changer de camp. La SLR a toujours été le théâtre d’affrontements d’influences entre les deux grandes puissances, c’est pourquoi celle-ci changea souvent radicalement de positions durant les guerres. Or, cette fois-ci, si la SLR s’est retrouvée dans l’Alliance, ce fut parce qu’elle y fut forcée par la Meute et la Légion Aiglée qui tentèrent de l’envahir. Cependant, bien que le Cénacle était également les alliés des loups et aiglées (à l’époque), les sires de la SLR ne virent aucune responsabilité des éryliens dans ces attaques. Les éryliens ayant eux-mêmes vaincu la Meute, la SLR ne voit pas l’intérêt de se battre contre les éryliens, ni même l’intérêt de rester dans l’Alliance. Inutile de dire que l’Axe et le Cénacle font donc les yeux doux à sire Afee alors menacé de mort par dame Aramande, nouvelle Duchesse des dragons. Par la suite, mal conseillé sans doute, Afee renvoie le diplomate de la Sainte Ligue, sire Angelface, plutôt pro-alliance mais envers qui il n’avait aucune confiance. Cela détériora à nouveau les relations SLR-dragons. Cependant, heureusement pour certains, hélas pour d’autres, Afee le remplace par son vieil ami, le sir Eleogan. Sir Eleogan avait l’étrange faculté de détester autant les dragons que les éryliens, mais face à la menace d’une nouvelle invasion érylienne, Eleogan choisit son camp. Il fit clairement comprendre au sire Lucifer que la Ligue respecterait son pacte avec l’Alliance tandis que les dragons reconnurent la cession de Varalind à la SLR grâce aussi à l’intervention du sir Ledagonnier conscient du danger. Notez tout de même que le nouveau diplomate de la SLR se fit assassiner par un érylien en Brastoven juste après sa “réussite”.

Nouvelle tentative érylienne pour lancer la guerre, année 450, l’Axe estime que l’intégralité de Dorasterre doit finalement lui revenir. L’Alliance refuse à nouveau de réagir. Mais tandis que des sous-fifres de l’Axe s’emparaient des jungles, dame Elongwen de la Résistance se décida enfin à répondre aux agressions adverses et anéanties plusieurs armées ennemies avant que les grands seigneurs ne se montrent, assassinent la Dame, et finissent le travail. Mais l’Alliance ne réagit pas une fois de plus. Il est alors légitime de se demander POURQUOI les dragons ne ripostent-ils pas? Ce n’est sûrement pas par peur avec Dame Aramande et sir Ledagonnier, deux sulfureux guerriers, à leur tête. C’est en l’an 451 que se trouve la réponse, date à laquelle Ismier est reconnue comme réincarnation d’Helena. En effet les dragons tentaient en réalité de gagner du temps pour retrouver des provinces au maximum de leur capacité et peut-être lever des armées dignes de ce nom. Mais comme l’avait prévu tous les détracteurs de cet artifice, lors des brefs mois où Dame Ismier ne pouvait confier de terres à ses propres vassaux, plus besoin de prétexte, l’Erylyn lança son offensive finale !

<enl>A</enl>nnée 451, après seulement 4 ans de répits, nouvelle invasion érylienne. Largement financées par Terre-Neuve, les armées du Cénacle lancent une de leur fameuse attaque éclair au Nord, la Guilde et la SLR sont immédiatement dépassées et écrasées. Les dragons tentent désespérément une guérilla dans leur pays gelés grâce notamment à la quête d’Helena, mais ce combat est voué à l’échec. L ‘Axe contrôle Brastoven sans un seul combat digne de ce nom.

Les Terres des Légendes et les îles de l’Ouest ne furent cependant que peu inquiétées. Et tout le problème se (re)trouvait (à nouveau) sur ces îles. Hormis les deux exploits de Fidèles vers 320 et 380, où l’Erylyn s’empara de Tchalan, ces îles demeurent quasiment imprenables. L’Erylyn sort alors son plus grand atout, † l’Église † ! Enfin après l’avoir subit pendant un siècle et demi, l’organisation ecclésiastique se trouve sous contrôle du Cénacle et de ses satellites. Sous la coupe du « Cardinal fou » Cervantes, ce sont des dizaines de prêtres qui sont destitués et l’intégralité des suzerains de l’Alliance qui sont excommuniés. Voire réexcommuniés, l'Église elle-même pardonnant les suzerains excommuniés par les Cardinaux. Mais il en faut plus pour vaincre une Alliance prête à tous les sacrifices ! Se battant comme dans les anciens temps où la notion même de « suzeraineté » n’existait pas encore, les sires de l’Alliance, héroïques, parviennent encore et toujours à recruter des soldats en continu et à repousser l’ennemi ; voir mieux prendre l’initiative des assauts en Dorasterre. Les combats de la famille Haetius sont restés particulièrement célèbres.

À rajouter à tous ces problèmes, l’Alliance doit faire face à des désertions internes, dès fin 451, plusieurs membres du Temple tentent de retirer leur communauté du conflit, jusqu’à trahir la Guilde des dragons en Terre des Légendes. Mais le Cénacle est bien clair: l’Alliance et ses communautés seront détruites, aucune fuite n’est possible et “Le Temple sera rasé comme les autres” ! Le Temple est forcé de combattre.

La SLR a vu la stricte intégralité de ses membres se faire massacrer. Ceci n’est pas un problème en soit, mais lorsque dame Ismier a achevé la quête d’Helena, la duchesse dragonne, Dame Aramande, a clairement fait comprendre à la Ligue que Varalind ne leur serait pas rendu malgré toutes les promesses précédentes. S’en est trop du manque de parole et d’honneur de ces satanés lézards! Chunky, fils d’Afee, demande une paix séparée au Cénacle et à l’Axe et vire de la communauté tous ceux contre ce projet, soit les deux tiers de la communauté dont les anciens membres tels que Eleogan ou Willemtwee. Heureusement, la SLR a conservé une excellente réputation malgré sa délicate position et grâce à l’action de Lucifer, leader de l’Axe, la paix est conclue. La Sainte Ligue Renaissante obtient donc un traitement de faveur même si Brastoven et Varalind sont respectivement annexés par l’Axe de Thulé et le Cénacle de la Main Noire.

Toujours dans leur politique de redistributions des provinces, les éryliens créent le Concile de l’Ombre sous le commandement du sire Ares. Cette communauté devait être en premier lieu une « école » pour jeunes seigneurs, mais la guerre mondiale l’obligea à se retourner vers les combats.

Quinze interminables années s’écoulent, toujours dans l'ennuyeuse guerre amphibies, où le seul petit incident est la mort du Cardinal Cervantes en l’an 460 par Godolinde qui est parvenu jusqu’en Midostère avant d’être finalement tué par le Roi Vivera avant de pouvoir approcher un second cardinal. Pour le reste la situation demeure la même. L’Alliance, revigorée par la fin des excommunions et les pardons progressifs, continue de défendre inlassablement ses îles face à un Empire qui contrôle deux continents. Brastoven, Britéria, Altreas, Dorasterre, Abéda, Al Razzim et Caledra à l’Axe de Thulé, Varalind, Fall Kirk, Goréhendal, Gallica et ¼ de Dramen au Concile de l’Ombre et ¾ de Dramen, Erylyn, Mitsokaï, Sartar, Yrédia et Terre-Neuve au Cénacle de la Main Noire. Les éryliens recommencent à s’embourgeoiser avec leur petite vie d’aristocrate qui refusent d’aller au front par peur de perdre leur 500 xp, leur petit milliard de couronnes et leur 40 000 soldats d’élites. Et les résistants/dragons/templiers recommencent à piller toutes les terres des éryliens avec leur 2 000 hommes, leur 1 d’xp et leur pécule voler à l’Église qui en devient plus pauvre que jamais. L’histoire se répète pour la troisième fois. À en devenir déprimant.

« Hors de question de laisser l’Erylyn gagner la partie ! Mort aux tyrans ! » Automne 467, c’est en cette saison symbole de la décrépitude de la nature que sonne également la fin de la domination érylienne. Tandis que le gros des forces du Cénacle vient enfin de réussir un débarquement en Terre des Légendes, de nombreux seigneurs du Cénacle et de l’Axe, originaires de communautés vaincues par l’Erylyn, décident d’organiser la plus grande trahison que Kald n’ait jamais connu ! En Terre-Neuve, les sires Wyldred, Maëngandice la salamandre, Ashram puis rejoins peu après par les sires Kartkarof, Castelreng, sous le commandement du fils des Rois de Dramen, Antimoucheron, exécutent pas moins de 4 rois dont le leader érylien, 1 reine, 1 prince, plusieurs de leurs vassaux, 1 capitaine mercenaire, 1 général mercenaire et les 2 derniers cardinaux éryliens. La « Nouvelle-Érylyn » est détruite. En Kald, les traîtres ont moins de succès, le marquis Kenshin est immédiatement abattu en Altreas, de même pour Alaric en Britéria. Dame Effy en Al Razzim parvient tout de même à tuer son suzerain, le Roi Torhodrim.

Au début de l’année 468, Malékith, le nouvel autocrate d’Erylyn doit faire face à une situation quasi-désespérée. De son empire en Terre-neuve, seul Grésiel a survécu aux trahisons avec la Duchesse Kristell comme unique défenseur. En Kald, plus de la moitié des provinces d’Al Razzim, Caledra, Britéria, Dorasterre et Goréhendal ont déclaré leur indépendance. Fall Kirk et Sartar sont entièrement vides, un bon quart d’Altreas est également sans propriétaire. Et ceci n’est que l’arbre qui cache la forêt de problèmes des éryliens. Leurs armées d’assauts en Terre des Légendes sont forcées de battre en retraite pour une future tentative en Terre-Neuve. À l’Ouest, la situation n’est hélas guère meilleure: la Résistance et les Dragons ont finalement percé les défenses affaiblies de l’Axe. Leur propre leader, le Roi Lucifer vient finalement de périr face à Shendris après avoir triomphé de bien 6 armées de débarquements dragonnes. Cette fin royale à pour effet la libération de Brastoven, d’Abéda et de ce qui restait du Britéria axien. Ensuite, -comme si ça suffisait pas- Varalind est assaillit par les pilleurs qui en viennent à y recruter des armées ! Et enfin, histoire d’achever la catastrophe, dans le cours de l’année, la contre-attaque érylienne par Grésiel est annulée. En effet, les armées éryliennes revenant de Brodarshvan ne peuvent refaire leur unité comme prévu. Dame Kristelle est partie de la presqu’île afin de défier Dame Ismier, l’objectif principal fut un succès mais celui de rentrer en vie fut impossible par l’action de sire Nitorn. Kristelle enterrée, les milices de Grésiel ne purent empêcher la capture du pays par les rebelles novéens.

Cette situation rappela celle de l’Empire au début du 4ème siècle… en pire. Et tous se souviennent encore de la fin tragique de la superpuissance.

Les victoires de l’Alliance se poursuivent dans les années de suivantes. Bien que les éryliens reprennent le contrôle de Fall Kirk et Sartar, dragons et résistants achèvent la conquête de Dorasterre, Britéria et Abéda vers les 470 malgré une résistance farouche des membres de l’Axe et notamment Lucifer, le petit-fils du précédent, qui détruit une nouvelle fois toute une série d’armées de débarquements avant d’être vaincu cette fois-ci par sire Trell. La même année de violents combats commencent en Vahanûn, emmenées par le sire Teuflomir, les armées du Cénacle ont enfin repris l’offensive avec peine et sont parvenu à créer une première tête de pont. Cependant les renforts arrivèrent trop tard et l'offensive fut annihilée aussi vite qu'elle avait commencé.

Entre Terre-Neuve, où les rebelles se sont réunis dans l’Union Novéenne, une communauté vouée à la destruction de l’Erylyn, les Templiers et les Dragons aux Terres des Légendes et la rapide avancée des Résistants et Dragons à l’Ouest, le Cénacle, l’Axe et l’Ombre sont déjà mis à l’étroit. Et cela s’empire avec la création d’un nouveau front. Les attaques répétées des pilleurs en Varalind a porté ses fruits à la bataille de Geirvimul en 472: le dernier seigneur érylien du pays, sire Belzibuth, fut vaincus, lui et ses 20 000 paysans enrôlés à la hâte, par le sire Jarmore. Sire Batikoma, le maître officiel des lieux, ne pouvait tolérer un tel affront et parti en personne venger son vassal et nettoyer une bonne fois pour toute ce pays riche en métaux précieux. Mais la résistance fut plus qu’éprouvante, après avoir vaincu plusieurs dragons dont Jarmore, un dernier adversaire, le sire Ludwig, parvient à rallier en un laps de temps record, une armée digne d’affronter le Roi. Après un carnage, seul Batikoma survécu, seul, au milieu des milliers de cadavres. Hélas, le petit-neveu du sire Jarmore, sire Ledagonnier rallia quelques fidèles du pays pour pourchasser le seigneur du Cénacle. Après de longs jours de recherche, ils le débusquèrent puis l’assassinèrent. Cette victoire qui libéra une nouvelle fois les trois pays de la pointe Nord de Kald, ouvrit le 4ème front du conflit mondial. Un front moins virulent, certes, mais qui ne pouvait être ignoré. Et les éryliens comprirent plus tard leur erreur. Avec la mort du sire Backmorda, le jeune chef mercenaire, Fizdorn, directement né de la lassitude d’une guerre Alliance/Erylyn qui durait déjà depuis 72 longues années, déclare, toujours en 472, l’indépendance de Varalind, Fall Kirk et Goréhendal puis réuni plusieurs jeunes nobles et prêtres indépendants pour contrôler les pays. Ce qui était une farce pour les éryliens tout comme pour l’Alliance était pourtant une menace bien réelle. Sire Fizdorn triompha successivement de 3 seigneurs éryliens envoyés pour le tuer en Fall Kirk. On peut alors penser que le sire Ledagonnier, en charge du front Nord de l’Alliance, prit la menace un peu plus au sérieux que ses congénères et adversaires. Bien que les revendications du sire Fizdorn, à savoir un Nord indépendant, empiétait sur les volontés dragonnes, les deux seigneurs parvinrent momentanément à se mettre d’accord à la vu des 83 000 éryliens mobilisés en Gallica dans l’espoir d’éteindre la flamme de la libération nordique. Cette union eut raison des trois seigneurs éryliens dont Denestorn, Général mercenaire en 473 en Fall Kirk.

Pour en revenir à des points plus positifs pour l’Erylyn, toutes les terres indépendantes d’Al Razzim, Caledra, Altreas et des autres pays centraux sont finis d’être récupéré à l'exception de Britéria en proie à la Résistance. Les combats se poursuivent en 473, toujours plus violents. Premier point important, les dragons font une puissante percée en Altreas. « Si on prend Altreas, on tue l’Axe » affirme Angelface de la Résistance. Et c’est bien ce que compte faire l’Alliance ! Dame Ismène découvre ensuite à son tour la joie d’être suzeraine en mourant assassinée par Kaleb après 3 tentatives avortées et deux trahisons apportant 2 marquisats à l’Union en Mitsokaï, repris cependant assez rapidement sans que l'Union ne puisse en profiter pour un débarquement. Dame Illyria, nouvelle leader du Cénacle redonne également la priorité aux attaques en Terre des Légendes. Ce qui est pris comme une erreur stratégique pour sa communauté est pourtant, dans un premier temps, plutôt couronnée de succès. Les dragons et le Temple se retranchent en Sveizz et en appellent aux Novéens.

L’Union Novéenne possédait une organisation assez étrange. Avec les familles sulfureuses des descendants de la Meute/Valédusiens/SI, sire Antimoucheron avait bien du mal à se faire obéir de ses sujets. De l’argent en abondance, des seigneurs très expérimentés, mais une organisation pathétique gâchée par d’interminables bavardages et conflits pour un oui ou un non qui aboutissait jusqu’à l’affrontement de deux armées alliés. Cela faisait défaut à la Meute, cela fit défaut à l’Union. Ils détestaient la diplomatie dragonne, ses élections, ses votes mais ne supportaient pas d’être commandés. Ceci donna un style de combat très particulier surtout basé sur les exploits personnels, à l’inverse des dragons ou des éryliens du Cénacle qui n’attaquent que rarement seul. Exemple de tout ceci sont les pas moins de 80 missives échangées pour convaincre quelques téméraires de ne pas partir en Terre des Légendes secourir l’Alliance mais rester en Terre-Neuve préparer une véritable offensive grouper. Ceci s’acheva finalement par des raides individuels sur Sartar et Yrédia.

<enl>E</enl>n 474, la situation semblait enfin se stabiliser, les défaites éryliennes s’arrêtaient enfin. Au front Nord, Ledagonnier fut enfin vaincu par Dame Illyria avant d’être elle-même abattue par Nitorn. Sire Fizdorn suivit son confrère en fin d’année lors d’une offensive du sire Coregenus. Ceci n’empêcha pas la poursuite de combats en Fall Kirk et Goréhendal. À l’Est on observe un jeu de ping-pong par débarquement entre l’Union Novéenne et le Cénacle. Les débarquements s’enchaînent sans donner de vraie suite. En effet, lorsque le Cénacle n’attaquait pas, il se contentait de placer deux puissantes armées d’au moins 40 000 hommes qui se protégeaient l’une et l’autre et s’autofinançaient par l'excellent commerce de ces régions. L’exemple le plus concret étant sans doute le débarquement des sires Karkarof et Maëngendice en Yrédia. Ils tuèrent sans trop de mal le sire Pendagon, suzerain du Cénacle mais se firent à leur tour exécutés par le sire Vivera, l’Union en perdit deux seigneurs. Les pertes de seigneurs, voilà la vraie difficulté des Novéens. En effet, contrairement aux Résistants à l’Ouest, aucun jeune descendant ne commençait son épopée en Terre-Neuve et chaque mort Novéenne était une lourde amputation dont l’Union ne pouvait que rarement se permettre. Évidemment, cela affecta beaucoup leurs opérations militaires, aussi bien défensives qu’offensives. En Felstère, ce qui devait être la trahison qui déstabiliserait Terre-Neuve pour une très longue durée, ne fut finalement qu’anecdotique. Justerint, dont la loyauté était assurée par le Temple, trahit l’Union. Seul seigneur du pays, Felstère était tombé. Ou plutôt serait tombé… Maëngandice, ne pouvant supporter une telle mascarade, partie seule en Felstère et occis le traître. En 3 mois, le problème était résolut bien que la Reine tomba à son tour en Yrédia à la fin de l’année comme précisé précédemment.

Enfin à l’Ouest, les combats se déroulent en Altreas où l’Axe, renforcé par quelques volontaires du Cénacle , défend chaque pouce de terrains. C’est ici où la violence Érylyn/Alliance (surtout Résistance) atteint son paroxysme, alors que les éryliens aurait pu battre en retraite et préparer une efficace contre-attaque depuis Erylyn et Gallica, ils refusent de céder Altreas et c’est prêt d’un millions d’hommes qui s’y affrontent ! Certaines provinces vont jusqu’à être prise et reprise 3 fois par mois. Les paysans se terrent dans leur chaumière tandis que les sabots détruisent leur récolte. Le nombre d’homme mobilisé et si grand que chacun des camps doit en transporter une partie vers le Sud pour tenter de déborder l’ennemi et déconcentrer une partie des forces. Le conflit s’étend donc à l’Al Razzim et Abéda. Dame Julie, suzeraine de l’Axe, devant le peu d’intérêt qu’offre le Cénacle au front Ouest grandissant, la Reine menace de délaisser le front d’Altreas et de se retrancher en Caledra si les sires de la Main Noire ne réagissent pas rapidement à la plus grosse menace de la guerre.

Afin de remédier à cette insoutenable situation, les éryliens se réorganisent : Altreas, et toutes les terres du Concile de l’Ombre reviennent au Cénacle de la Main Noire tandis qu’un tiers d’Érylyn est prêté à l’Axe afin d'augmenter significativement ses capacités de recrutement. Le Concile de l’Ombre, désormais sans terre, se consacre exclusivement à la reprise de Terre-Neuve. L’Axe repousse l’Alliance par le Sud-Ouest, le Cénacle s’occupe du Nord, de l’Ouest et défend Kald en Yrédia et Sartar.

<enl>C</enl>’est en 478 que les éryliens récoltent les fruits de cette nouvelle organisation. Malgré quelques différents entre Axiens et Cénacliens, l’Erylyn repousse l’Alliance d’Altreas jusqu’en Britéria. Al Razzim est sécurisé. Le gros des forces de l’Alliance au Nord est finalement détruit. Les pays sont à nouveaux contrôlés par le Cénacle bien que subsistent de nombreux pilleurs dragons.

L’année suivante, l’Alliance est à bout de souffle à l’Ouest face aux assauts répétés des éryliens. Vu le manque d’action des Novéens en Terre-Neuve (par manque de membres), les dragons ordonnent la retraite dans les îles de l’Ouest. L’année 479 est également marquée par une crise de l’Église. L’Alliance contrôle l’Église par le biais de l’unique Cardinal, Monseigneur Figarel de la Résistance, et, afin d’achever l’Érylyn, l’Alliance mise sur les excommunions et donc la réunion de 3 cardinaux. Ce qu’empêchent les éryliens par le financement de prêtres indépendants aux conflits. Évidemment on y retrouve la SLR et l’Évêque Chunky. S’organise alors une traditionnelle rotation de plébiscites entre l’Archiprêtre Maximlubus et le leader de la Sainte Ligue. Cependant, cette année, sire Lavarus finance l’Évêque (sans son consentement) le mois du plébiscite et le fait ainsi monté d’un point dans la religion. Figarel ne va pas chercher plus loin, Chunky est destitué. La tension monte entre SLR et l’Alliance, plusieurs archiprêtres ont été assassinés par l’Alliance sans raison et la Ligue menace de rejoindre militairement l’Erylyn.

<enl>A</enl>nnée 480, derniers combats en Britéria sous le commandement de Dame Dolphante, fille de l’illustre salamandre. Refusant d'obéir au Général Haelendil et fuir en Ostrie, elle réunit de nouvelles armées puis écrase une à une toutes les troupes de l’Axe présentes. Ce terrible massacre vient à faire fuir les sires survivants, même ceux ayant des armées supérieurs en nombre. Plus à l’Est, l’Union Novéenne lance enfin une opération organisée en Yrédia, le pays est sous contrôle en un mois.

Cette réussite de l’Alliance et pourtant de (très) courte durée puisqu‘en 5 mois, l’Axe reprend Britéria et exécute la jeune Dolphante tandis que Sidrid, leader du Concile de l’Ombre traverse la passe Yrédia/Mitsokaï anéantissant l’armée uniquement composée d’arme de siège du sire Wyldred puis détruit les ¾ des armées Novéennes en Yrédia grâce à ses 90 000 hommes recrutés spécialement pour la contre-attaque.

La trentième année de combats continus s’achève cependant sur une victoire drago-temple. Audoflède, descendance de Godolinde, Général Mercenaire et son Capitaine Brashen partent en expédition hors des Terres des Légendes reprises depuis. Leur voyage se termine en Altreas où ils assassinent le Roi Vivera du Cénacle (qui porte décidément bien mal son nom).

C’est donc finalement dans un statu co qui prédomine dans ce conflit après 80 années de guerre. L’Erylyn déclarée victorieuse avant même le début du combat commence à douter d’elle. Le scénario de l’Empire va-t-il se répéter ?

<enl>A</enl>nnée 481, l’Érylyn souffle enfin. La Résistance à l’Ouest s’est enfuie dans les îles, les dragons sont battus au Nord et la seule grande tentative d’invasion en Yrédia par l’Union Novéenne fut un désastre. Kald est à nouveau érylienne. Mais pour combien de temps ? Malgré le financement de prêtres indépendants, les religieux de l’Alliance se multiplient et viendra bientôt le jour où 3 cardinaux sauront sceller le sort d’Erylyn, comme celui de l’Empire 160 ans plutôt. À moins que les îles soient reprises avant…

Cependant, malgré cette nécessité d’assaut, c’est encore l’Union Novéenne qui prend l’initiative au pays peu défendu de Sartar. Se basant sur l’île de Tihomir au Nord, ils s’y regroupent et lancent des raides contre les seigneurs éryliens commerçant aux passes. Mais cet assaut qui aurait pu être un succès retentissant est gâché par l’action de Dame Xira de l’Union Novéenne. Des disputes surviennent en communauté, Thorolf menace plusieurs personnes dont Dame Xira avec laquelle il avait fait naître cette invasion. La Capitaine mercenaire ne supporta pas bien longtemps les provocations du sombre sire ni les encouragements de ses camarades à ne pas contrarier le simple mercenaire. Elle prit les devants, écrasa l’armée de Thorolf, le tua, détruisit ensuite l’armée du sire Dénétrys qui menaçait également de l’abattre au moindre faux geste (mais l’épargna) puis s’enfuit au Nord-Ouest où elle se rangea dans son ancienne communauté, la Saint Ligue Renaissante. Avec la perte de déjà 3 armées l’assaut fut un nouvel échec.

Il est évident que l’Union ne laisserait pas celle qu’elle juge responsable de la défaite s’en tirer ainsi. La même année le Cardinal Triptolème destitue l’Archiprêtre Yramindel de la Sainte Ligue et le leader de l’Union, sire Antimoucheron débarque personnellement en Sartar pour venir occire le Père Chunky en Mitsokaï. Mais tandis que sur le chemin du retour, il est lui-même tué par le sire Teuflomir, Chunky, sur son lit de mort, refuse de céder à l’Alliance et aux Novéens: « La famille de Dame Xira est dans la SLR depuis deux siècles, jamais la Ligue ne vendra ses fidèles! » La diplomatie du Temple et de la Résistance parvient à faire éviter de justesse une alliance Érylyn/SLR, mais la Ligue, consciente du danger que représente les Novéens toujours non satisfaits, se réfugie en Varalind, Fall Kirk et Goréhendal province quasiment abandonné par les éryliens depuis le départ définitif du Concile de l’Ombre mais suffisamment régulièrement « vidés » des pilleurs par le Cénacle pour éviter le retour du front Nord.

<enl>D</enl>eux ans plus tard, en 484, le Roi Winbow, diplomate, second et suzerain du Cénacle accorde une bande de terre à la Sainte Ligue au Nord de Gallica. Pour les aider à construire leur royaume Ce traité est très mal vu par les dragons toujours en froid avec la Sainte Ligue. Mais lorsque le Chevalier Valpierreuse, par peur des pilleurs dragons de Goréhendal, se vassalise au sire Winbow pour protéger ses terres fraîchement reprises, le sire Dekork de la Guilde, estimant une trahison, se jette sur le Chevalier et l’égorge. Partout dans le monde, jusque dans la Guilde elle-même, des seigneurs condamnent ce qu’ils interprètent comme une déclaration de guerre des dragons contre la pieuse Ligue. Le nouveau leader temporel de la SLR, Dame Xira Générale Mercenaire, envoie un ultimatum à l’Alliance exigeant la monté de la Moniale Penelo en Mère Supérieur avant le troisième Cardinal du Temple, Séniad, en réparation de: la mort de deux archiprêtres de la SLR, la destitution d’un Évêque, et le meurtre d’un leader de la Sainte Ligue par l’Alliance. La Guilde des Dragons et l’Union Novéenne refuse, la SLR s’allie donc au Cénacle de la Main Noire et à l’Axe de Thulé contre les dragons et les novéens. Seulement eux, en effet, la Ligue a gardé de forts liens avec la Résistance et le Temple, et, grâce à la diplomatie de Dame Antiope, suzeraine et meneuse de la communauté, (aidées des sires Friedrich et Haetius), de la Grande Chevalière de l’Ordre du temple, Dame Andorwen, et de Dame Xira, une paix fragile pu être maintenue. Pour la guerre, de nombreux sires, défenseurs de la Ligue, reviennent lui prêter mains fortes tel que le sire Angelface alors seul défenseur de Tchalan.

En milieu de cette même année, le Concile de l’Ombre est dissous après un vote. Les problèmes de l’Érylyn mérite une meilleure coordination, et la réunion des sires de l’Ombre au Cénacle ne pourrait qu’être bénéfique. Quitte à recréer le Concile à l’avenir.

Enfin, nouveau bouleversement, alors que les éryliens relèvent fièrement la tête, l’Alliance retrouve en même temps son marteau fétiche: Séniad Cardinal, les excommunions massives des « hérétiques » kaldéens peut commencer! L’intégralité des suzerains du Cénacle et de l’Axe sont excommuniés. Seul Yramindel de la Sainte Ligue échappe à l’inquisition des Cardinaux fous. Les Cardinaux de la Résistance et du Temple refusent d’excommunier le Prince de la SLR par l’accord de paix liant leur communauté respective. Et cet oubli dans la stratégie dragonne risque bien d’être fatal. En effet, tout le long des excommunions, la SLR heureuse de pouvoir aider ses alliés et non plus l’inverse, portera secours à l’Axe lui permettant une réorganisation rapide et ainsi d’éviter une déstabilisation de ses défenses en Dorasterre soumis continuellement aux assauts résistants. Le Cénacle, lui, a encore de nombreuses cartes dans ses manches…

Bien que le Chef mercenaire Fizdorn de l’Union est parvenu à détruire près de la moitié des forces de débarquements éryliennes stationnées en Caledra, le Cénacle, appuyé par la Sainte Ligue, lance un nouveau débarquement en Vahanûn au dernier trimestre de l’année 486. Malgré de grosses pertes, et de sérieux revers telles que les morts du Chef Mercenaire Mahadra, du sire Caulaincourt ou de la Générale Mercenaire Xira, le Cénacle parvient pourtant à s’établir grâce à la trahison du sire Leboulet (qui tomba également lors de la bataille par la main d’Haymar). En effet, il semblerait que la première trahison de la famille de Laclass/Leboulet du Cénacle vers l’Union n’était qu’une ruse pour mieux s’infiltrer, et après avoir était un véritable… boulet pour l’Union, il dévoile son vrai visage. Vahanûn est tombé, ½ de Felstère était également sous le joug du traître. Tout s’enchaîne très rapidement en 487, le Roi Azincourt, alors leader, et le Duc Ashram se relève être également des traîtres à la solde du Cénacle, et la trahison aidée d’un débarquement éclair a raison des forces novéennes au centre du continent. L’Union est dissoute et ses membres rallient le Temple, « Terre-Neuve n’est pas encore tombée! ». Pendant que l’Axe qui a récupéré Altreas au Cénacle, s’échange des attaques avec les Résistants d’Ostrie, le Cénacle semble lui aussi avoir trouvé parade aux excommunions, n’en n’ayant pas vraiment été affecté pour la reprise de Terre-Neuve.

Abomination en 488 ! La famille de Luciferus, déjà connue pour avoir usée de magie noire (l’incroyable pouvoir de s’être cloné 3 fois est resté tristement célèbre), en est à son tour victime. Ensorcelé par la descendance d’Antimoucheron, le leader et suzerain de l’Axe exécute son vassal Jeanhubert puis se suicide sur un soulèvement d’une milice britérienne. Grâce à la SLR, l’Axe parvient cependant à rapidement se réorganiser et évite ainsi toute nouvelle invasion en Dorasterre. En Terre-Neuve, après Vahanûn puis le centre du continent, c’est au tour d’Eredron de subir la vague érylienne. Mais les novéens ne s’avoue pas vaincu si facilement, il faudra pas moins de 150 000 guerriers et l’intervention du sire Malékith en personne pour venir à bout du Temple dans ce pays.

<enl>E</enl>n 489, l’Alliance et la Sainte Ligue sont en deuil, le Cardinal Figarel de la Résistance, s’est éteint dans son sommeil à l’âge de 43 ans. L’Alliance peut également dire au revoir aux excommunications qui pouvaient encore lui assurer une victoire en Terre-Neuve. Mais le Temple et les novéens n’accepte toujours pas l’éventualité même d’une défaite! Le Général Mercenaire Erkbox mène la contre-attaque au centre du continent. Lui-même est tué après avoir vaincu 5 éryliens, mais la bataille particulièrement sanglante continue. C’est en Midostère notamment, où se déroula les plus violent combat. En effet, malgré la trahison de 487, le pays est resté relativement plutôt entre les mains des ex-novéens qui maintiennent leur position depuis Felstère. Tout les grands noms des deux camps s’y affrontèrent pour défendre ce pays. Les victoires des sires Septarion, Sarpedon ou Fizdorn pour l’Alliance et Winbow, Ashram, Teuflomir ou Ptolémée pour l’Erylyn et ses alliées sont les plus mémorables.

<enl>E</enl>n 490, deux coups durs sont portés à l’Erylyn, à l’Ouest, Dame Effy de la Résistance triomphe de la Reine Julie de l’Axe lors d’un débarquement en Dorasterre. L’excommuniée emporte dans sa tombe de nombreux domaines de l’Axe qui seront cependant rapidement repris. Le second est la percée de la contre-attaque en Arkhona qui atteint Erodia, le sire Galbin vient en arriver jusqu’en Midostère où il achève le sire Ares, le seul suzerain du Cénacle non-excommunié.

C’est à cette époque que l’Église atteint également son plus bas niveau. Pour donner un moyen de comparaison, vers l’an 270, on estimait déjà l’Église en crise avec moins de 50 millions de couronnes de trésoreries, 2 cardinaux et « seulement » une vingtaine de prêtres, du jamais vu alors. Mais la Guerre Impériale vu l’apogée de la Sainte Ligue Renaissante dont sa puissance de l’époque et son entière dévotion à l’Église permit de sauver l’organisation ecclésiastique, qui au contraire, vécu une de ses plus glorieuses époques. Vers 330, Ibnrushd des Stipendiers tentent d’anéantir la SLR déjà très affaiblie, mais elle représente encore suffisamment l’Église pour que celle-ci soit touchée par le massacre et connaisse une forte récession. L’Église ne compte alors plus qu’une 15aine de prêtres et 20 millions de couronnes pour trésorerie. Personne ne s’imaginait que l’Église retomberait dans une crise aussi forte, et pourtant, vers 490, l’Église Kaldéenne ne dénombre plus que 13 prêtres pour tout notre Monde (0,4 prêtres par pays) dont 2 Cardinaux bloqués sur des îlots imprenables et 2 prêtres niveaux 2. Les 9 autres ne sont plus que des prêtres niveau 1, et encore, certains sont des pilleurs de l’Alliance qui profitent des moins de 10 millions que possède l’Église.

<enl>E</enl>n 491, Effy passée au Temple assassine les deux leaders de la Sainte Ligue, libérant une partie de Varalind et la moitié de Brastoven (qui revient à l’Axe). Leur communauté étaient pourtant en paix…

Cette guerre interminable qui dure déjà depuis 91 ans, provoque plusieurs vagues de nostalgies. Les fiefs ont de plus en plus tendance à vouloir se dégager de leur maître excommunié constamment à la recherche de nouveaux soldats et il fut rare de voir autant de territoires se déclarer indépendants. Les seigneurs eux-mêmes sont las de cette guerre sans honneur, sans chevalerie, rien que des actes barbares et l’utilisation militaire de l’Église. De grands noms décidèrent de s’exiler dans les massifs afin d’échapper au carnage. Ledagonnier, Haelendil, Erathia, Chrétien, Almansour… tant de grandes familles disparues au 5ème siècle. Tandis que beaucoup de ceux qui restent se rangent dans des communautés « neutres » :

• Les Hospitaliers (490)
• La Guilde du Courage (492)
• Le Printemps Kaldéen (494)
• La Brigade Fantôme (502)
• Le Saint Concile réformé (508)

<enl>À</enl> la fin de l’année 491, Grésiel est envahi à son tour par les forces de l’Érylyn qui repousse finalement la contre-attaque du Temple au centre. Il lui faut tout de même 3 ans pour achever les défenses héroïques du Temple qui refuse d’abandonner son dernier pays du Nouveau Monde.

Plus à l’Ouest, la Résistance est totalement démoralisée par les défaites du Temple et l’inaction des dragons qui trouvent juste comme idée d’essayer de s’accaparer les terres de la Résistance, du Temple (et autrefois de l’Union). Il ne faut pas longtemps à l’Axe pour qu’un débarquement réussi en Ostrie parvienne à faire chavirer le navire branlant. En 493, mise à part l’îlot surfortifié de Andurie, Ostrie est entièrement entre les mains de l’Axe.

Terre-Neuve et Ostrie tombé, il ne reste plus que les Terres des Légendes et Tchalan à une Alliance qui n’a plus la force et encore moins la volonté de se battre. Cependant, les îlots de Sveizz, Noalani, Pekelo et Andurie garanti la survit de leur cardinaux et suzerain.

Mais cela ne suffit pas, Tchalan tombe à son tour: Eliphas et Roland, deux traîtres à la solde de l’Axe s’infiltre en Pekelo et Noelani, il est alors un jeu d’enfant pour les armées de Thulé d’écraser les dernières poches de résistance en 495.

Les Terres des Légendes sont envahies rapidement peu après par les forces du Cénacle. Invasion facilitée par la mort des sires Aramande et Fedan, leur deux meilleures armées, massacrer lors d’une dernière tentative en Felstère. Tous deux tués par le sire Lust.

<enl>T</enl>out Kald est désormais sous le joug de l’Érylyn victorieuse ! (À l’exception de deux îlots Sveizz et Andurie). La quête ultime est quasiment atteinte par l’union Cénacle de la Main Noire, Axe de Thulé et Sainte Ligue Renaissante. Même un troisième cardinal pour l’Alliance ne pourrait plus inverser la tendance. Tous attendent maintenant la décision finale des alliés quant à l’événement de « leur » nouveau monde. Vont-ils se dissoudre comme l’avait fait les glorieux Katanas après la Grande Guerre ? Vont-ils s’entre-tuer ? Vont-ils partager leurs provinces entre différentes nouvelles communautés satellites ?

Quel sort réservent-ils à notre Monde ?