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histoire:la_guerre_de_cent_ans_-_partie_1

400-447 La Guerre de Cent Ans - Partie 1

<enl2>KALD</enl2>

Archive de Krohmvir

Année 400 à 447

Résurrection d’Érylyn – Apogée de la Meute – Effondrement de l’Alliance

<enl>A</enl>n de grâce 400,

Les paysans Kaldéens peuvent enfin espérer une paix longue et durable. Les Fidèles sont dispersés après de sanglants combats et le Cénacle est réduit à son noyau national. Les armées de l’Immortelle Érylyn sont affaiblies plus que jamais ! L’Alliance triomphante, une fois de plus, fête sa victoire et partage les pays envahis. Les rêves de conquêtes éryliennes semblent bien loin…

Faisons la carte géopolitique du monde connu de l’an 400 :

- La Guilde des Dragons a survécu à une seconde invasion étrangère. Fière de sa puissance retrouvée, elle tente de reprendre son rôle d’arbitre de Kald et défenseur du pluralisme Kaldéen, rôle cependant compromis par sa réputation d’hypocrite, profiteuse et d’opportuniste. Toujours forte d’une 30aine de familles membres et de 8 pays, à savoir : Varalind, Fall Kirk, Goréhandal, Sartar, Gallica, Mitsokaï, Brodarshvan et Olavenslok -soit près d’un tiers de Kald-, sa faible économie et son manque d’organisation ont pourtant été dévoilé lors des précédentes guerres, notamment contre l’alliance Sombre Invasion/Union des Valédusiens. La Guilde possède également une alliance avec la Sainte Ligue Renaissante, la Résistance et les Royaumes du Levant. Cette union forme l’entité appelée Alliance, celle-ci a pour but de s’opposer à tout ce qu’elle estime hégémonique. Son principale adversaire depuis les années 290 reste l’Erylyn une des plus grandes nations que le monde ait connu mais alors extrêmement affaiblie.

- La Résistance dirigée par sire Friedrich est installée en Dramen et Caledra bien qu’elle revendique les îles de l’Ouest. Les seuls défauts de cette communauté sont sa traditionnelle politique isolationniste, habitude gardée des îles qu’elle occupait autrefois, mais désormais incompatible avec sa nouvelle place sur le continent (zone tampon entre Mitsokaï dragonnes et le Cénacle d’Érylyn) mais aussi son nombre modéré de membre dû à sa situation de communauté secrète.

- Les Royaumes du Levant possèdent toujours Terre-Neuve à l’exception de Vahanûn (et cela malgré les tentatives pour leur arracher un pays, telle que la fameuse trahison de la Salamandre en Felstère). Ils possèdent toujours une puissante économie grâce à un efficace système de commerce en Erodia ainsi que de puissantes armées. Hélas, le départ des ex-familles Valédusiennes pour la Meute et des ex-Invasionnistes pour la Légion Aiglée a dépouillé le Levant de ses seigneurs désormais réduit à moins d’une dizaine. Cela le pousse inexorablement à rechercher de nouveaux membres jusqu’à aller recruter des anciens fidèles, des éryliens qu’il s’était pourtant juré de détruire.

- La Meute, en quelque sorte descendante de l’Union des Valédusiens, est une communauté agressive et expansionniste ; même Sire Wyldred, le nouveau leader montre des difficultés à contenir la soif de conquête de ses jeunes Loups. Avec son grand royaume composé d’Altreas, Britéria, Dorasterre et d’Abéda, ses gigantesques armées, son économie en plein essor et son alliance totale avec la Légion Aiglée, la Meute est la puissante montante de Kald.

- La Légion Aiglée peut être considérée comme la communauté fille de la Sombre Invasion. Installée en Ostrie elle dépend de son allié : la Meute. Elle est dirigée par le sire Greendis Prince d’Ostrie -dont la reprise n’est toujours pas achevée-. Cette communauté expansionniste n’attend qu’une occasion d’agrandir son territoire encore jugé trop petit.

- La Sainte Ligue Renaissante, dernière communauté religieuse au monde, fut dans l’obligation de sortir de son isolation légendaire afin de faire front commun avec les Dragons dans son combat contre les Pirates de Pekelo qui les pillaient régulièrement. Cette guerre a profondément changé cette communauté qui possède désormais une véritable armée de métier et une alliance avec les Dragons, notamment grâce l’impulsion donnée par le célèbre sire Angelface Diplomate de la Ligue. Elle est dirigée par la famille d’Yriel et possède Brastoven ainsi que Tchalan. L’île tropicale étant une réparation pour les carnages perpétrés par les Pirates.

- Le Cénacle de la Main Noire est la dernière communauté érylienne de Kald. Elle n’a conservé qu’Érylyn et Al Razzim de sa dernière débâcle contre l’Alliance. Les rêves de conquêtes d’Érylyn semblent bien loin… Loin ? Peut-être. Toujours est-il que le Cénacle a reformé ses armées pendant que l’Alliance s’attaquait aux Fidèles, et, contrairement à sa situation post-impériale, le Cénacle peut exploiter des routes commerciales. Celles d’Al Razzim/Caledra et Abéda/Al Razzim et ainsi se maintenir de confortables revenus. L’Alliance n’a plus la main mise sur l’Église depuis les dernières attaques suicides visant les Cardinaux Levants et Dragons. Et enfin, le troisième Cardinal de Kald, Denestorn, est érylien. Non… la victoire d’Érylyn n’est peut-être finalement pas si lointaine…

<enl>M</enl>algré l’extermination des Fidèles, le cinquième siècle de notre ère commence dans l’instabilité politique la plus critique. Les négociations de paix destinées à partager les anciens pays Fidèles et dont les débats se situent à la Sainte Ligue Renaissante, sont tout simplement inutiles : la Meute, même pas représentée tout le long des débats, s’est emparée de Britéria et Dorasterre par la force et refuse de partager avec quiconque. La Guilde représentée par Ledagonnier puis Hildebald se contrefiche de ce qui peut bien se passer à l’Ouest de son Empire. La Résistance n’est pas non plus représentée tandis qu’elle revendique Ostrie et Tchalan. La SLR représentée par sire Angelface souhaite conserver Tchalan et n’est prête à délaisser qu’un petit marquisat de leur île si la Meute accepte de lui concéder un quart de Britéria, ce qui lui est bien sûr refusé. Le Levant a suffisamment de problèmes internes pour ne pas s’occuper de provinces situer à l’autre bout du monde. La Légion Aiglée revendiquant Ostrie et Tchalan a choisi pour diplomate, Sire Eleogan, mais celui-ci ne désire nullement voir sa communauté installée sur deux petites îles, il s’implique donc assez peu dans les débats. Sire Castelreng dont le royaume se situe en Yrédia et en Vahanûn, rêve de reconstruire la Ligue Britérienne de ses ancêtres et revendique donc Britéria. Enfin sire Sidrid souhaite lui aussi créer une nouvelle communauté et exige au minimum Abéda, allant jusqu’à menacer la Meute qu’il regrouperait de nombreux éryliens pour l’envahir si celle-ci refusait. La Meute se moqua bien de ces vaines menaces.

<enl>K</enl>ald ne pouvait pas rester ainsi ! La taille de l’Empire dragon semblait insupportable pour les seigneurs de la Meute et de la Légion. L’Alliance SLR/dragons/Résistance/Levant empêchait tout conflit ou tout changement. “Les Dragons ont empêché de changer le monde par la destruction d’Érylyn ? Alors le monde changera par la destruction des Dragons et de l’Alliance.”

La Meute et la Légion Aiglée conclurent un pacte avec le Cénacle de la Main Noire dès l’an 400 dans l’unique but d’éliminer l’Alliance.

Afin de s’assurer la victoire, les nouveaux alliés choisirent tout d’abord de sécuriser leur flan Ouest, en s’emparant de Tchalan et Brastoven appartenant à la Sainte Ligue Renaissante. Ainsi, ils s’éviteraient une guerre d’usure dans les îles où les envahisseurs ont rarement été vainqueurs. Pour réaliser ce projet, la Légion Aiglée devait créer un conflit mineur entre leur communauté et la Saint Ligue tandis que les Loups et les éryliens pousseraient les pacifistes dragons à ne pas intervenir.

La Légion Aiglée déclara donc la guerre à la Sainte Ligue Renaissante en fin de l’an 400, riant d’avance de massacrer du « pauvre cureton ».

Comme prévu, les Dragons annoncèrent aux responsables de la SLR qu’ils devraient faire face seul à l’envahisseur, abandonnant un allié de plus.

Mais la Sainte Ligue était prête, bien mieux armée que prévue et surtout rejointe par de nombreuses familles dont l’expérience permise d’éviter le désastre : les sires Cénamper et Panara convainquirent les jeunes seigneurs de la Ligue de faire évacuer Brastoven, le pays étant impossible à défendre face aux immenses armées de la Légion financées par la Meute. Lorsque le sire Kengodishon arriva donc en Brastoven à la tête de 40 000 hommes d’élites, il ne trouva que le Père Iriel, toujours debout devant son autel, bénissant ses fermiers. Le reste des forces de la Ligue était déjà en mer pour la lointaine Tchalan.

La bataille dans les îles peut alors commencer.

La Légion Aiglée, prévue comme la grande gagnante, semble pourtant vouloir être la moins efficace possible : les Aiglés ne s’occupent même pas de reprendre les terres de Brastoven qui fournissent continuellement couronnes et ressources aux tchalanais et reprennent les terres d’Ostrie aussi vite que les Dragons organisent un vote. C'est tout dire. De plus, la plupart de ses seigneurs refusent d’abandonner leurs énormes armées pour les îles. Pendant près d’un an, seul le sire Sénibril lança plusieurs raides, massacrant de nombreuses armées encore peu préparées de la Ligue.

Inévitablement la SLR prit l’avantage.

Avec à leur tête les sires Linebeck et Angelface, les tchalanais s’attaquent à Ostrie dès l’an 404. Les quelques sires s’y trouvant sont rapidement vaincus et les maigres tentatives de la Légion pour reprendre leur île se soldent par de cuisants échecs.

Pire, le sire Greendis leader et suzerain de la Légion est touché par la « fièvre blanche ». La Légion est déshonorée, vaincue et dissoute fin 408. C’est à la Meute de poursuivre la guerre dans les îles.

L’Ouest et les îles ne sont pas sécurisés mais tant pis… Les Loups et les éryliens, eux, sont prêts à écraser les Dragons et les Résistants, avec une victoire quasiment assurée. Ils doivent se mettre à l’offensive avant que l’Alliance soit au courante du pacte. Vers 407, l’attaque est lancée. Les hordes de la Meute déferlent en Gallica appuyées par quelques Aiglée tandis que le Cénacle parvient rapidement à maîtriser les Résistants en Caledra avant de dévaster Dramen.

Les Dragons sont facilement débordés en Gallica sous les nombreuses armées de la Meute et malgré quelques victoires qui poussa même Dame Furie des Dragons brièvement jusqu’en Altreas.

Les forces éryliennes parviennent jusqu’en Mitsokaï, l’élite des dragons tentent alors une contre-attaque, mais celle-ci est arrêtée net à la bataille de Tsokaï par les sires Périandre, Illyria et Malékith.

<enl>E</enl>n 408, la guerre tourne définitivement en faveurs d’Erylyn et ses alliés. La communauté des Templiers de Castlereng possédant Vahanun et Yredia est infiltrée par les ex-Fidèles afin d'avoir pied en Terre-Neuve. Les ex-Fidèles se servent de cette communauté pour recruter et masser leurs armées en Terre-Neuve en vue d'en prendre le contrôle sous-couvert des accords passés entre les Templiers et le Levant. Ces derniers ne se sont tout simplement pas impliqués dans le conflit en Kald pour le moment au vu de leur faiblesse. Mais Sylmagoth, descendance de l’illustre Ertza et l'un des deux rois du Levant a ouï de la traîtrise et, désespéré par l’attitude de ses frères d’arme mou et inactif, il se rue seul sur le sire Lucifer, bien qu'il en sort victorieux, ceci donna le signal de l’assaut ! Hasidrill, alors second suzerain Levant, infiltré des Fidèles exécute plusieurs armées du Levant parfois parmi ses propres vassaux et fait recruter les armées des ex-Fidèles fraîchement débarquées de Vahanûn tandis que Sylmagoth est assassiné. Les ex-fidèles lancent ensuite un puissant assaut faisant tomber la plupart des forces du Levant à travers tout Terre-Neuve. Cependant, la Princesse Mephala, érylienne d’origine mais fidèle à sa parole et aux Royaumes du Levant, parvient à rallier les survivants et repousse les éryliens du centre du continent, sauvant le nouveau monde d’une domination érylienne totale et l’honneur des descendants de la glorieuse Horde Croisée.

En Kald, c’est la débâcle, malgré tous les efforts des dragons dans le Nord et des Résistants en Dramen, la Meute et le Cénacle écrasent leurs adversaires et s’emparent des provinces!

L’an 410 marque la fin de la résistance du levant en Terre-Neuve, écrasée sous le nombre des forces du Cénacle et des ex-Fidèles. Certains s’amusent déjà à appeler le second continent: « Nouvelle-Erylyn ». Désormais, pour la première fois de son histoire, Terre-Neuve, passe sous le joug érylien et les Royaumes du Levant sont dissous.

En Kald, l’Alliance est rejetée à la mer malgré l’entrée en guerre des templiers d’Yrédia et de Vahanûn qui sont finalement vaincus après quelques brèves victoires au sud de Mitsokaï. Dans les îles de l’Ouest, Tchalan tombe entre les mains de la Meute grâce à la prise de Pekelo par la salamandre et cela malgré le renfort de spécialistes des îles tels que les sires Ledagonnier ou Haetius. La SLR est chassée d’Ostrie l’année suivante après la mort du suzerain local, Haelendil, abattu lors d’une ultime tentative pour reprendre Tchalan.

<enl>G</enl>râce à leurs anciens ennemis réunis dans la Meute, les éryliens ont enfin accompli leur rêve ! Tout le Monde connu est entre leur main ! Des jungles de Tchalan, aux déserts d’Eredron, son étendard et celui de ses alliés, flottent sur les forteresses. Dans les citadelles de l’immortelle Erylyn, le peuple acclame ses seigneurs et ses soldats revenues triomphants! Hélas, ceux-ci doivent déjà repartir en direction du Nord cette fois. Les combats ne sont pas terminés, l’Alliance s’est réorganisée autour de la Guilde des Dragons dans les Terres des Légendes. Arf… elles n'étaient pas encore connues du temps de l'Empire…

Que cela ne tienne. Comment une île gelée, quasiment prisonnière des glaces toute l’année, et aussi immense soit elle, peut-elle espérer vaincre Kald, Terre-Neuve plus les îles de l’Ouest ? L’invasion est donnée, Olavenslok, la partie orientale des TdL est envahie après seulement 3 victoires. Suit assez facilement Brodarshvan. La défense de l’Alliance est loin d’égaler celle qu’elle opposa à l’Empire au IVème siècle. Au contraire, elle semble bien pathétique, en 10 ans, les éryliens et leur allié ont conquis le monde entier, là où le fameux “Empire” érylien avait échoué après plus de 40 ans d'expansionnisme.

L’Alliance est vaincue…

Vaincue ? Jamais ! Galvaniser par des « Nous Maintiendrons » , « Longue Vie à la Sainte Ligue » ou « Force et Honneur » les dragons et leurs alliés survivent tant bien que mal!

Un petit îlot du nom de Sveizz en Brodarshvan voit se réunir les derniers défenseurs des Terres des Légendes ! Fortifier et entourer par la glace, l’îlot en devient tout simplement imprenable ! Jamais les paysans de Sveizz virent l’immondice érylienne dévaster leur toundra et le drapeau de l’Alliance continua fièrement de braver les vents du nord ! Tandis que les jeunes seigneurs de l’Alliance affluaient en Brodarshvan et maintenaient ainsi le pays sous contrôle, quelques seigneurs bien armés sortaient à tour de rôle de l’île de Sveizz afin d’affronter les envahisseurs. Les victoires répétées des sires Haetius puis Aramande sont les plus connues.

Pendant les années qui opposent l’Erylyn à l’Alliance en Brodarshvan, le Nord connaît la plus grande crise de toute son histoire. Sire Ertza est accepté dans le Cénacle et devint officiellement l’incarnation de Dame Helena. Mais le sire souhaite immédiatement se détacher des éryliens et provoque un conflit contre eux. Il est naturellement tué. Cependant, les effets de la quête ne sont pas encore achevés à la mort du Roi. Et les effets de l’annonce du décès du sire prend une étrange tournure dans les campagnes. Les peuples du Nord s’entre-tuent pour diverses raisons: rivalités millénaires, divergences de croyances envers la réincarnation d’Helena, divergence de croyances entre partisans des Dieux du Nord et du Créateur Unique, etc… toute la colère du peuple se déchaîne avec la disparition de la seule autorité reconnue et acceptée. Les massacres qui s’en suivent extermineront toutes populations dans de très nombreuses provinces, les morts se dénombrant vers la dizaine de millions. Cette quasi-apocalypse pour les pays touchés se poursuivit pendant de longs mois avant que les éryliens reprennent le contrôle des domaines. Les séquelles des carnages se ressentiront pour les 40 ans qui suivront.

Après près d’une dizaine d’année à tenter d’en finir avec Sveizz, sans jamais y parvenir, la nouvelle d’une révolte à l’Ouest parvient à l’administration érylienne. Tout comme sire Ivar avait autrefois pris Ostrie au Glaive d’Érylyn, la descendance du sire Ledagonnier parvient à s’infiltrer au sein même de l’Érylyn et se dévoile dans une marée de sang qui aboutira à la reprise d’Ostrie puis de Tchalan par l’Alliance.

Les Alliés redressent enfin la tête…

<enl>B</enl>ien que l’Alliance soit toujours debout, le Cénacle et la Meute réorganisent leur immense territoire. L'Empire érylien de Kald avait été vaincu suite aux attaques conjointes de Terre-Neuve du Levant, des Dragons/Résistants des îles de l'Ouest et de multiples sécession interne. Cette fois-ci, l'Alliance ne survit que sur 2 vraies îles appuyés par 4 îlots. Ce n'est donc qu'une question de temps pour la victoire des forces de Kald.

Pour redécouper le territoire, deux grands courants de pensées s’opposent: -ceux désirant créer un Second Empire, cela semblait évident après un Premier Empire, une seule et unique communauté qui domineraient le monde, apportant paix, égalité et fraternité pour tous. -ceux désirant créer plusieurs communauté vassale du Cénacle : diviser pour mieux régner. La deuxième solution fut adoptée pour 3 raisons : -le monde est déjà divisé en Meute/Érylyn et les loups refuseraient de rallier un « empire » érylien où ils ne seraient que des sujets parmi tant d’autres, -les ex-fidèles désirent recréer leur communauté, -de nombreux seigneurs exigent l’accès à la suzeraineté et à un minimum de pouvoir et d’indépendance (en effet, le Cénacle ne regroupait alors plus seulement des éryliens mais aussi des draminois, des britériens, etc…)

L’Axe de Thulé fut créé dans ce sens, cette communauté réunissait majoritairement les ex-fidèles et l’on retrouva toujours à sa tête Lucifer et Joeledren. Le deuxième sera peu à peu écarté du pouvoir, ses idéaux étant bien moins extrémistes que ses confrères. Le Cénacle fit don d’Al Razzim et de Caledra à leur nouvel allié.

Mais l’alliance Meute/Erylyn qui semblait alors si parfaite se fissure, les idéaux diverges et les Loups ne peuvent supporter l’arrogance des extrémistes éryliens de l’Axe qu’ils appellent amoureusement les p’Tulé, inspiré d’un nom de gâteau britérien. L’union qui a dominé le monde, écrasant ceux qui triomphaient depuis des siècles, est alors sur le point de s’effondrer. Beaucoup se demandent si cela suffira à garantir la victoire d’un parti…

<enl>A</enl>nnée 435, voilà déjà 35 ans que le conflit a débuté, cette guerre mondiale est déjà sur le point de battre le record de longévité détenu par la Guerre Impériale. 25 ans de combats maritimes interminables depuis la reprise d'Ostrie par les forces de l'Alliance… Et hélas, elle n’est pas prête de s’achever… Les éryliens n'ont jamais été très doué en mer, ben oui, quand 20 générations ont été élevés en Erylyn, ce n'est pas là-bas que la famille apprend à nager en premier à ses gamins… Cependant, cette année au début banale, marque un tournant dans l’issue de cette guerre où toutes les ressources humaines de Kald s’y sont investies. Pourtant la situation est devenue presque habituelle : l’Alliance composée de la Guilde des Dragons, de la Résistance et de la Sainte Ligue Renaissante, est cloîtrée dans ses 3 îles tandis que les éryliens du Cénacle de la Main Noire et de l’Axe de Thulé, ainsi que leur allié de la Meute se partagent Kald et Terre-Neuve. (Varalind, Gallica, Altreas, Britéria, Brastoven, Dorasterre et Abéda pour la Meute) Mais ce parfum de « déjà vu » va vite se dissiper par plusieurs problèmes diplomatiques. Les leaders légitimes de la Meute se passent successivement la main devant les nombreux pèlerinages entrepris, aboutissant à l’accès de Dame Raffa au statu de chef de la Meute. Cette Dame est une ardente nationaliste qui ne supporte ni l’extrémisme de l’Axe ni leurs provocations toujours plus nombreuses. En effet, l’Axe revendique tout le Sud et l’Ouest de Kald, dans le dessein de rassembler le vieil empire Fidèles, et n’hésite pas à créer des conflits mineurs pour remporter ce qu’elle désire.

Après plusieurs… discutions « virulentes » entre Raffa et Cénamper ainsi que l’assassinat de plusieurs Loups par le sire Charlemagnes qui ne supportait pas que des « meutois » se « promènent » sur “ses” provinces d’Al Razzim, la Meute déclare la guerre à l’Axe de Thulé. Al Razzim est rapidement mis à sac…

Même si la Meute est fortement désorganisée par de nombreux pèlerinages, l’Axe et le Cénacle n’y sont pas non plus épargnés. Le leader historique de l’Erylyn est également absent de son poste et le régent, sire Caulaincourt, refuse de prendre la responsabilité d’une guerre contre leur allié tandis que l’Alliance rassemble ses forces. Pendant 2 ans, le Cénacle prend une position neutre face au nouveau conflit, interdisant les combats sur son territoire et n’aidant que discrètement les sires de Thulé.

Il faut donc attendre 337, et le retour du chef légitime du Cénacle pour que l’Erylyn s’unisse contre la Meute. « Les erylyens n’abandonnent pas leurs frères » affirma l'autocrate érylyen.

La véritable bataille peut enfin commencer…

<enl>L</enl>a guerre qui opposa La Meute et les forces de l’Érylyn réunit dans l’Axe de Thulé et le Cénacle de la Main Noire fut particulièrement violente et les pertes humaines se comptent par millions. Nombreux hauts-faits d’arme ont eu lieu et il est tout simplement impossible de tous les citer dans un récit dont le cadre temporel s’étale sur un demi siècle. Nous nous contenterons donc d’un bref schéma des événements…

Malheureusement, pour les éryliens, la déclaration de guerre arrive alors que les forces du Cénacle ne sont pas encore prêtes à la bataille tandis que celles de l’Axe, déjà écrasées, sont acculées en Caledra. Après quelques mois où les deux nouveaux belligérants se dévisagent patiemment, la Meute lance le premier assaut en Erylyn ! Pour conter rapidement cette boucherie, disons que tout d’abord, les victoires des Loups s’enchaînent et les combats sont poussés jusqu’en Dramen et Caledra. Les deux partis se rendent vite compte qu’il leur est impossible de combattre l’Alliance dans les îles de l’Ouest et les Terres des Légendes tout en affrontant leur ex-allié. La Meute conclue donc une paix avec l’Alliance, reconnaissant l’indépendance d’Ostrie et de Tchalan et rendent Brastoven ainsi qu’environ une moitié de Dorasterre à leur ennemi d’hier. Les éryliens, plus habiles, se contentent de rendre Sartar et Goréhendal aux dragons. Pays déjà quasiment désertés.

En Kald, les éryliens, grâce aux ressources quasi-illimitées que leur confie Terre-Neuve parviennent finalement à reprendre la main à des Loups à bout de souffle, en 441, une grande contre-offensive est lancée. La Meute est chassée de Dramen et les combats se poursuivent entre Gallica, Altreas et Erylyn avec que très peu d’attaque à l’initiative de la Meute. Pendant plusieurs années la Meute parvient à maîtriser l’avancée éylienne. Gallica et Erylyn sont littéralement rasés. Les éryliens parviennent tout de même à avoir raison de la Meute en encerclant les Loups ayant délaissé leur défense Sud. L’Axe et le Cénacle envahissent Abéda et Dorasterre, atteignant Britéria. Les Loups, eux, consumés par de mauvais choix de suzerains, (les Sires, Wyldred et Jean-Roland quasiment inactifs), sont vaincus à la mort du Roi Alaric assassiné par la descendance du sire Charlemagnes en Ostrie en l’an 447.

Impossible cependant de ne pas citer quelques héros de ces temps, à commencer par le sire Narferostik de la Meute, qui défendit à lui seul Abéda pendant plusieurs années. Le sire Maldegarde également de la Meute qui lança les ultimes et derniers assauts Loups en Altreas. Les sires Malékith et Illyria du Cénacle qui boutèrent à eux deux les Loups hors de Gallica et Érylyn, avant d’être vaincus par sire Mibémol et ses 80 000 hommes. Dame Julie de l’Axe qui défendit, quasiment seule, Caledra pendant de longues années, le sire Ares du Cénacle qui acheva les dernières poches de résistances « meutoise » à l’exception du sire Sarpedon dernier Loups, qui ne tomba au combat que 5 ans après la disparition de la Meute. Elongwen, Panara, Winbow, Fredegar, Lodlin, Erathia, Dolphine ou Edelgef sont d’autres grands acteurs du conflit.

La défaite de la Meute serait due, selon les spécialistes de l’époque, - à un total désintéressement de l’Alliance quant au conflit (tandis qu’il était évident que l’Erylyn se retournerait vers l’Alliance une fois la victoire acquise - non pour l’inverse - ), - à l’incompétences des suzerains de la Meute, - au manque de moyen financiers de la Meute qui devait compter sur les vols des seigneurs éryliens pour survivre. - à un manque évident d’organisation dans la Meute. Ce qui faisait déjà défaut à la Légion Aiglée, l'Union des Valédusiens ou encore la Sombre Invasion.

<enl>B</enl>ref, la guerre s’achève avec la fin de la Meute, les éryliens dominent un Royaume désormais le plus vaste de tous les temps où bientôt trois cardinaux se réuniront. Cela suffit-il ? Et non, la victoire définitive, n’est toujours pas réellement atteinte… Un dernier obstacle se dresse entre la conquête totale du Monde et l’Erylyn, les débris d’une Alliance désorganisée et gangrenée par les infiltrés éryliens. Peut-elle encore contrer l’hégémonie érylienne ?

histoire/la_guerre_de_cent_ans_-_partie_1.txt · Dernière modification: 2018/02/15 03:36 (modification externe)