LES RUMEURS

Un rat en son massif songeait
(Car que faire en massif à moins que l'on ne songe ?)
Dans un profond tracas ce rat se morfondait
Ce pauvre sire est triste et la crainte le ronge
Les gens de naturel peureux
Sont pensait-il bien malheureux
Ils ne sauraient tuer quiconque sans prendre fuite
Jamais un plaisir pur, toujours faire marche arrière
Voilà comment on vit : cette crainte maudite
Empêche de dormir sinon les yeux ouverts
Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle
Et la peur se corrige-t-elle ?
On croit même en bonne foi
Les autres ont peur comme soi
Ainsi raisonnait notre rat
Et cependant faisait le guet
Il était douteux inquiet
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique Animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière
Il s’en alla passer sur le bord d’un étang
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes
Oh ! dit-il, le rat fais fuir autant
Qu’on le fait fuir ! sa présence
Effraie aussi les gens ! il met l’alarme au camp !
Et d’où lui vient cette vaillance ?
Comment ! des animaux qui tremblent devant lui !
Il est donc un foudre de guerre ?
Il n’est, on le voit bien, si poltron sur la terre,
Qui ne puisse trouver un plus poltron que lui

Rumeur dans les tavernes

Certains chuchotent qu’un souffle nouveau devrait traverser les Royaumes.
On dit qu’il serait peut-être temps de trouver des moyens inédits pour faire rayonner Fiefs, au-delà des simples échanges entre seigneurs.
Les colporteurs, les ménestrels, voire même des chroniqueurs férus d’Histoire et de vieilles chroniques, pourraient-ils devenir des relais pour répandre la renommée des fiefs ?
D’aucuns songent que d’autres chemins existent encore, insoupçonnés, qui permettraient d’attirer les curieux et de renforcer la grandeur des Royaumes.

Il est de notoriété commune que l'Eglise sait lutter contre l'Hérésie, tout autant quelle ne peut rien contre les diarrhéiques qui font parler le Tout-Puissant tout en s'en réclamant à grands coups de sorcières.
Ce que n'a jamais fait "l'Ouest".
Le Grand Oeil voit tout, depuis toujours.

Entendant les soupirs de Dieu, un habitant de Brastoven aurait soupiré à son tour... "Ca caille tous les jours par ici !"

On raconte qu'après avoir vu les dernières actions de ses représentants terrestres, Dieu aurait soupiré de déception.
Un vent froid souffle dans l'Ouest...

Il semlerait que la post-vérité diarrhéique soit monnaie courante dans certains (points cardinaux à l'Est) de Kald

On raconte aussi que certains manipulateurs ont toujours eu des problèmes avec les (points) cardinaux...

Il se raconte que "Le camp de l'est a encore subi un revers le mois dernier. Ses actions sont pitoyables..."
Nullité en géographie ou nullité tout court ?
Voire, sans aucun doute, un lapsus tout à fait révélateur de la réalité !

On raconte que Sire Gilgamesh le cruel,Roi de Drostérie a trouvé la mort aujourd'hui en massif (395) en Sartar.

Il se dit que le roi Piast aurait reçu un pigeon ou plutôt un poulet qui l'a fort émoustillé et ragaillardi. Las il ne sait où se rendre pour offrir à l'intéressée l'objet de ses goulues convoitises.
Rendez-vous est donc proposé en port de Tanguialic à l'auberge des 3 faisans (face au port) vers minuit. En signe de reconnaissance, sire Piast présentera son sceptre.

Il serait cependant malvenu qu'au lieu d'une accorte donzelle se présente une sorcière décrépie voire bougre mal peigné !